Hop

A l'aube du changement, je panique, puis je me rassure, je sombre à nouveau et je remonte, très haut. Je suis fatiguée de l'angoisse qui gronde avant de m'endormir puis bercée par le sentiment doux-amère qui arrive ensuite quand dans le sommeil je sombre. Les amies remontent le moral, de leur sourire, de leur conseils, tu sens l'air frais qui entre dans ton corps, puis l'air chaud qui en sort, hop, ça t'apaise.

L'angoisse d'anticipation. Je touche le tissu de ma jupe, je m'ancre à l'instant présent, là tout de suite je ne risque rien et c'est tellement rassurant. Mais l'instant d'après je repars dans les méandres de l’affolement, dans les tracas du doute, je surfe sur la grande vague des questionnements sans fin, et le rouleau d'eau m'enveloppe, m’inonde et je finis par me noyer, un peu. Pas très profondément, mais assez pour en perdre haleine.

Sortir de sa zone de confort, oser, se rappeler que rien n'est figé, rien n'est définitif. Prendre les bouleversements comme des évolutions, comme des signes de vies, comme un nouveau souffle. J'ai du mal à respirer.

Et si. Et si tout partait de travers, et si c'était trop dur pour moi, et si ? Stop. Et si tout allait bien se passer.


Moi qui aie besoin de stabilité, le vent m'emporte.

J'allume mon diffuseur, j'y glisse deux gouttes de géranium, je me prépare mon thé chaud, je lis un livre connu, je danse sur une chanson douce, je m'habille de douceur. Je lis des articles dont les mots sont si beaux, ça me bouleverse et ça m'inspire. Je m'imagine dans 5 ans, je me dis autorise toi à rêver en grand, vraiment. Puis je relis mes attentes, mes rêves d'enfants et, de mes yeux ronds bien ouverts, me laisse surprendre par la faisabilité de ces événements.
Tout est possible.
Hop.


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